Se fier à l'inconnu implique d'accepter volontairement de faire face à l'incertitude. Ah l'incertitude ! La pire ennemie de l'homme. Pourtant, on peut dire que tous les êtres humains s'entendent sur une et même chose, ce qui est un exploit : La vie est incertitude. Un putain de point d'interrogation permanent. Mais nous voulons quand même des certitudes. Toujours. Être sûr d'être heureux, ne pas mourir demain, faire le bon choix, être sûr d'être aimé, être sûr de bien faire, être sûr de ne pas souffrir. Être sûr de tout, alors que rien ne l'est. Est-ce qu'il ne serait pas plus simple d'accepter de n'être sûr de rien. Sommes-nous des saumons, à toujours vouloir nager à contre-sens ? L'inconnu n'est pas confortable, mais c'est lui nous forge, c'est lui qui change les trajectoires. Les situations les plus complexes deviennent souvent les plus importantes de notre existence. La recherche de la tranquillité exacerbe nos peurs. Elle les laisse cuire à petit feu. L'exercice de l'inconnu les fait disparaitre. De là à dire que l'inconnu, c'est nous... Il n'y a qu'un pas.
Fiez-vous à l'inconnu
« Il est urgent d'attendre La bonne pression n'existe pas »