Entre le bien et le pas bien, il y a tout ce que je ne veux pas voir.

Publié le 6 avril 2024 à 12:57

Notre cerveau analyse chaque situation en faisant appel à notre mémoire. Il compare avec ce qu’il connait et si la situation qui se trouve en face de nous est associée à une mémoire négative, il y a de fortes chances que notre avis soit fait. Il y a de forte chance que nous ne poussions pas beaucoup plus loin l’analyse.

Ainsi, face à une situation nouvelle, il est bien confortable de dire c’est super ou c’est nul, ça nous autorise à abandonner tout ce qui se trouve entre les deux. Et tout ce qui se trouve entre les deux, c’est la nouveauté, c’est ce qui n’est pas nous… Mettre le curseur sur bien ou pas bien, c’est se réduire à soi et c’est très facile à faire. Quelque chose qui demande plus d’effort, c’est de se dire qu’il n’y a rien de bien ou pas bien, il n’y a que ce qui est et ce qui est, c’est bien plus grand que notre petite analyse fainéante et égocentrée, qui finalement n’en est pas une.