Je suis mon/ma meilleur(e) ennemi(e). Ok, par contre, nous arrive-t-il souvent de nous dire, je suis mon/ma meilleur(e) ami(e) ?
On aime bien se taper dessus à longueur de journée. Nous sommes tous des champions du genre.
Et je dois faire ci, et il faut que je fasse ça. Et j'aurai dû faire comme ceci, et j'aurai dû faire comme ça.
En nous flagellant constamment pour nos erreurs et nos imperfections, nous créons un climat toxique qui nous étouffe. Pas besoin de rencontrer des personnes toxiques dans sa vie, on peut l'être à soi-même.
D'une autre manière, on s'en met toujours plein l'assiette ; trop. Et si on n'arrive pas à tout faire, ce qui arrive bien souvent : on pense qu'on a mal fait, voir encore mieux, qu'on est nul.
C'est possible d'être sympa avec soi-même un peu ? Oui. C'est quand la dernière fois que je me suis félicité(e) pour mes actions ? Au moins une fois par semaine ? par mois ? par an ?.. La douceur envers soi-même est une bouffée d'air frais. Elle stimule la bonne chimie du cerveau. Pensons-y.
Après 15 minutes de sport, de bricolage, de discussion avec quelqu'un, au lieu de se dire :" j'aurais pu faire plus". Disons-nous :"Bien joué mon ami(e). C'est bien ce que je viens de faire. Je suis fort(e)." Ou alors, ne disons juste rien, et faisons disparaître les "j'aurai dû."
Je suis mon/ma meilleur(e) ami(e) : c'est l'un de mes 52 mantras préférés.
Je recommande vivement le bouquin de Fabrice Midal ! Un must read. https://www.fabricemidal.com/livres-foutezvouslapaix
A lire aussi, le très bon livre de Nathalie Lefèvre : https://juliechronique.fr/2021/01/07/cest-decide-je-mepouse-de-nathalie-lefevre/